À trois jours du printemps, c’est le moment de revenir sur
quelques techniques d’hibernation qui ont rendu l’hiver un peu plus doux.
Le lit se transforme en tanière. Il s’agit d’avoir l’essentiel à proximité :
chat qui ronronne, musique, ordinateur, magazines, bande-dessinées, paquet de bonbons.
Comme qui dirait, what else ?
L’hibernation permet de faire des choses complètement inutiles comme,
par exemple, se vernir les orteils. Ce que personne ne verra, cela va de soi.
L’hibernation, c’est aussi l’occasion d’expérimenter des chorégraphies
– avec des sessions de playback devant le miroir quand le cœur y est-
sous le regard dubitatif de son chat qui ne répètera rien à personne.
Plus de temps passé sous la couette pour se blottir, qui s’en plaindra ?
Et quand il s’agit de mettre un pied dehors, avancer incognito planquée
sous son gros manteau et son écharpe de trois mètres de long, vite fait, bien fait.
Et pour le plaisir :