Toujours plus haut, toujours plus loin.
Ainsi, après les promenades au parc en bas de l’immeuble, une fois n’est pas coutume, à l’occasion d’une virée en Chartreuse pour fuir la canicule grenobloise, on emmenait Jezabel avec nous. Qui promène qui ? Encore un grand moment !
Et pour le plaisir une illustration avec un passage de ce roman de James Salter que j’aime beaucoup : Un bonheur parfait*.
* Leur vie est mystérieuse. Pareille à une forêt. De loin, elle semble posséder une unité, vous pouvez l’embrasser du regard, la décrire, mais de près, elle commence à se diviser en fragments d’ombre et de lumière, sa densité vous aveugle.
A l’intérieur, il n’y a pas de forme, juste une quantité prodigieuse de détails disséminés : sons exotiques, flaques de soleil, feuillage, arbres tombés, petits animaux qui s’enfuient au craquement d’un rameau, insectes, silence, fleurs.
Et juste pour rire :
Ce petit chemin / Mireille (1933)